Harold StrakVerdigris

Harold Strak construit ses propres appareils photo, prépare ses propres pellicules et aborde la photographie d’une manière presque scientifique, techniquement perfectionniste. Il expérimente les traces du temps dans son travail, exposant ainsi la tension entre le contrôle et le hasard. Verdigris » présente un récit visuel associatif dans lequel des travaux récents et anciens, tels que des images quotidiennes d’un vieux platane, des traces et des restes sur du verre et d’autres surfaces, alternent avec des vues de la ville et sont ensuite fusionnés avec de l’encre d’impression et du papier de haute qualité. Le titre fait référence au dépôt vert ou bleuté, notamment de carbonates de cuivre, qui se forme sur les surfaces de cuivre, de laiton ou de bronze.