Françoise CaracoHidden Istanbul

Le noyau de Hidden Istanbul est construit par l’imagerie de Françoise Caraco. Il s’agit de matériel d’archives qu’elle a trouvé dans la succession de son arrière-grand-père, un juif sépharade émigré de ce qui s’appelait alors Constantinople. Il s’agit de matériel varié tel que des photographies de famille, des cartes postales et des notes personnelles. Un autre type d’informations est fourni par les habitants juifs actuels d’Istanbul, que Caraco a interrogés sur leur façon de vivre dans cette ville. Les documents d’archives et les déclarations sont accompagnés de photos que Caraco a prises elle-même. Elle les a réalisées au cours d’une longue recherche de plusieurs voyages à Istanbul afin d’en saisir l’esprit. Textes et images se font écho. Caraco parvient à construire une entité cohérente et polyphonique autour d’une communauté et d’une ville qui reste inconnue pour la plupart des gens.